Et si c'était bon...

Dans la cuisine et à table, recettes d'une gourmande passionnée.

mercredi 25 octobre

POUR VOUS DIRE MERCI, VOICI QUELQUES AMANITES.

Je voulais vous dire merci, merci parce que tous vos commentaires, il y a quelques jours m’ont fait très plaisir. Et, si, je ne refuse à personne (je suis la première à accueillir les nouveaux) le droit de venir jouer avec nous, j’étais un peu déstabilisée par l’utilisation du nom sous lequel vous me connaissez tou(te)s.
D'être déstabilisée, ce jour-là, m'a encore poussée à la paresse et comme Monsieur Mamina était allé aux champignons avec un joli petit panier dimanche… au marché, et qu’il était revenu avec quelques amanites, oui, des amanites oui, mais des amanites des césars ou oronges, je vous ai refait la même chose que dimanche dernier mais avec des oronges, c’était encore meilleur.

AMANITES_DES_CESARS

Un lecteur qui se reconnaîtra m’a dit qu'on appelle ça les champignons des Dieux, je veux bien le croire car pendant que nous les mangions, on se sentait effectivement, comme des Dieux !

ORONGES

Je dois vous raconter une petite anecdote à ce sujet : il y a quelques années, par un frais matin d’automne, Monsieur M, déjà lui, et moi nous sommes levés de très bonne heure pour aller aux champignons. Nous n’en avons trouvé qu’un, assez petit, une amanite des césars… Ayant fait de la botanique quand il était étudiant, Monsieur M était affirmatif, c’était comestible et délicieux.
Au dîner cette chose paraissait bien petite pour nous deux et dans sa grande gentillesse, le ramasseur de champignons amateur me dit :
« fais-toi une petite omelette, moi, je vais manger mes œufs comme ça ». j’ai protesté pour la forme et juste avant de partir au cinéma, j’ai mangé mon amanite. Un pur délice…
Ne me demandez pas quel film nous avons vu, car au bout de 10 mn de scéance, j’ai commencé à avoir des sueurs froides, des démangeaisons, une sensation de nausée… je n’ai rien voulu dire. Monsieur Mamina est du genre inquiet, je n’ai pas voulu l’affoler.

Nous sommes rentrés à la maison et j’ai pensé que si je n’étais pas morte le lendemain matin, on verrait bien…
Comme vous pouvez le constater, je ne suis pas morte. Le mot amanite avait eu un pouvoir que ma raison n’avait absolument pas pu contrôler… Si vous en trouvez en forêt ou au marché, n'hésitez pas.

N'oubliez pas non plus que je voulais surtout, tous vous remercier et pensez quand même si ce n'est déjà fait à aller voir mon billet de ce matin avec mes cannelés à l'ail et au curry.
Bonne soirée.



Posté par maminaclaude à 17:59 - Bavardages - Permalien [#]