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Et si c'était bon...
31 juillet 2006

KKVKVK 11 ème édition... ILE PERDUE ....

Le KKVKVK, depuis que j’ai découvert les blogs, je trouvais ça rigolo.
Mais l’idée d’y participer un jour ne m’effleurait même pas et puis, en voyant le thème de cette 11ème édition, je me suis dit : « pourquoi pas ? »
Lorsque m’inspirant du blanc manger d’œuf de Sooïshi, j’ai fait mon cœur rouge à découvrir, c’était une île flottante posée sur un fond de coulis de fraises. J'aurais pu décliner cette recette, mais je crois plutôt que je vais vous révéler une recette de la famille de Monsieur Mamina.
Au bout de quelques années de vie commune avec Monsieur Mamina, ce dessert faisant partie de tous les repas de Fêtes, j’ai demandé la recette. Les premières fois, je n’ai obtenu qu’un discret sourire d’excuse et un non tout à fait catégorique.
Et puis, un jour, sans plus d’explication que cela, Beau-papa m’a donné un bristol recouvert de sa plus belle écriture : c’était la recette du Gâteau Gabrielle.
Pourquoi Gabrielle ?
Personne ne l’a jamais su mais il semblerait que cette recette soit dans la famille depuis les années 1940, je n’innove donc pas. Et pourtant, malgré le grand nombre de livres de cuisine que je possède, malgré mes lectures encore plus nombreuses, je n’ai jamais revu cette recette nulle part… Si quelqu’un d'entre vous la connaît déjà et sait d’où elle vient, je serais ravie de le savoir.
Je vous donne la recette telle qu’on me l’a livrée mais personnellement, je trouve ça un peu trop sucré pour notre goût actuel.
J’ai l’ai donc modifiée à ma façon en mettant moins de sucre et surtout un coulis d’abricot pour remplacer la crème anglaise presque trop douce avec la consistance très onctueuse du gâteau.

ILE1

GATEAU GABRIELLE

Pour 6 personnes :
Recette initiale :

Le gâteau :
200 g de sucre cristallisé
½ petit verre d’eau
5 blancs d’œufs
150 g de sucre en poudre

La crème anglaise :
½ l de lait entier
100 g de sucre en poudre
1 gousse de vanille
5 jaunes d’œufs

Faire un caramel acajou avec le sucre cristallisé et l’eau.
Pendant ce temps, monter les blancs en neige ferme et leur ajouter le sucre en poudre.
Toujours en laissant tourner le robot assez rapidement pour éviter les grumeaux, faire couler le caramel chaud en filet (la chaleur de ce dernier va cuire les blancs montés).
Verser dans un grand moule à manqué beurré (ou dans des moules en silicone individuels). Réserver au réfrigérateur.
Attention, le caramel doit idéalement être acajou, s’il est blond, le dessert n’aura pas de goût, s’il est trop foncé, il sera âcre.
Si on n’a pas de robot, il est conseillé d’être deux au moment où on verse le caramel car il faut tourner vigoureusement et verser en même temps. Pas facile avec seulement deux bras.

Faire la crème anglaise de façon habituelle en n’oubliant pas la vanille lorsque l’on porte le lait à ébullition.

Pour une grosse île flottante, démouler le gâteau sur un plat creux et verser doucement la crème anglaise autour.

J’ai choisi de servir des petites îles individuelles, histoire d’actualiser un peu la recette. Si j’avais eu plus d’imagination, j’aurais peut-être pu avoir une idée de verrine…mais, non !
Par contre pour conserver le côté île et pour une note croquante, j’ai ajouté un petit arbre.

Ma recette :
Le gâteau
:
200 g de sucre cristallisé
½ petit verre d’eau
5 blancs d’œufs
80 g de sucre

Procéder exactement de la même manière que précédemment, le caramel doit être acajou, c’est le seul point un peu délicat de la recette.

Le coulis :
500g d’abricots mûrs à point
100 g de sucre en poudre
½ jus de citron
1 gousse de vanille

Dans une casserole, faire cuire à feu doux pendant 15 mn les abricots lavés, dénoyautés avec la gousse de vanille grattée et le jus de citron.
Mixer et réserver au frais. Si le coulis est un peu trop épais, le détendre avec un peu d’eau.

Pour l’arbre :
Préchauffer le four à 180°, étaler au doigt mouillé sur un silpat, une noisette de glucose et 2 ou 3 gouttes de colorant vert. Ne pas oublier de poser sur la tuile de glucose un batônnet qui se fixera dans le glucose à la cuisson. Enfourner environ 8 mn et bien laisser refroidir avant de décoller. Entreposer au frigo en boîte hermétique avant de planter l’arbre dans l'île à la dernière minute.

Servir comme une île flottante classique.

imprimer_la_recette

Imprimer la recette

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Commentaires
M
Moi aussi, j'ai une recette de famille qui s'appelle "GATEAU GABRIEL" (eh oui au masculin), qui a enchanté les desserts de mon enfance. Je suis originaire de NANTES, et cette recette qui figure sur le cahier de recettes de ma mère, doit dater des années 1930 à 1950 (d'après sa place dans ce cahier, ma mère est décèdée et je ne puis affiner cette date). Mais elle était identique en proportions et façon de faire, sans le robot ...<br /> Bien amicalement.
M
Alors, comme ça, tu es petite, Thalie, et bien moi aussi et là, je suis sûre de gagner... j'ai failli ne pas être autorisée à monter devant en voiture, la limite étant 1,50m... pour conduire, ça n'aurait pas été facile!<br /> Désolée de t'avoir presque ratée ce soir, à demain sans doute.<br /> Baci tanti,<br /> Ta Mina
T
Oui ben moi j'ai juste mes deux bras et pas de robot kitchen aid hyper coûteux... pfff<br /> De toute façon, m'en fiche, je préfère faire travailler mes biceps et cuisiner euh... à l'ancienne ! <br /> Moi, les blancs, c'est tout à la force du poignet ! Ha!Ha!Ha!... lol<br /> Oui, elle est comme ça miss Gnarc, tu sais bien Mamina, quand elle voit quelque chose qu'elle nep eut pas vraiment faire par manque de matériel ou même de "capacités" parfois (elle est petite,le basket est une de ses plus grandes déceptions lol), elle s'énerve.<br /> Mais bon c'est pas méchant. Tu commences à la connaître un peu, non ?;o)<br /> Baci Mia MiNa ;o)
M
Mais oui, mais oui, c'est bien la même recette. Bravo pour ta variante ! Finalement, cette méthode est une méthode qui circule de bouche en bouche mais peut être pas si rare que cela
S
Elle est superbe ton île, bravo!!
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